Deux ans chez les Moïs
par le Capitaine Baudesson 1901 / 1902
La revue Tour du Monde publie en 1909 le récit de voyage du Capitaine Baudesson, venu avec ses hommes pour renforcer la mission du Lang Biang, chargée d'étudier le terrain en vue de la construction du chemin de fer devant relier la future ville de Dalat, situé à 1500 métres, jusqu'à la ligne de chemin de fer "Transindo-chinois" reliant Hanoi à Saigon. Ces travaux font suite au vote de la "loi d'emprunt de 200 millions" votée en 1898, sous l'impulsion de Paul Doumer.
Le recit sera ajouté ultérieurement
Le récit complet est disponible sur le site de la Bibliothéque Nationale de France.
 | Carte éthnographique des ois et secteur de la mission d'études. |
 | Le lobe de l'oreille des femmes enserre une sorte de rond de serviette |
 | La mission d'Etudes du chemin de fer du Lang Biang |
 | La vaccination. Pour pénétrer dans l'intimité des indigénes, nous soignons leurs maladies. |
 | Avec un madrier comme table d'opération, je pose des ventouses. |
 | Au marché, les vendeuses d'abritent sous d'immenses abat jour en paille |
 | Dans les mortiers de bois de fer, des femmes décortiquent le paddy pour le repas du soir |
 | Mi [le fidéle serviteur] se débarasse de ses hardes, se ceint les reins de son ancienne ficelle |
 | Le pholy est un homme intélligent, civilivé par les annamites |
 | Déformation de la machoire. Les Moïs se font limer les incisives à la pierre ponce |
 | Une jeune fille Moï |
 | Funérailles. Les femme de chefs font de longs déplacements et apportent des offrandes |
 | Dans un tronc évidé repose le défunt, entouré de gris-gris, de mais et de fruits |
 | Repos du convoi mortuaire |
 | Tombeau Moi |
 | Un Moï allume le feu au moyen d'un systéme aussi rustique qu'ingénieux |
 | Le chef du village apporte le "Ternum" ou vin de riz dans un récipient hermétiquement bouché à la glaise |
 | Ce ne fut pas sans difficultés qu'on parvint à hisser les pesantes pièces de fonte. |
 | Nous formons un groupe près d'une pagode au portique assez joliment sculpté. |
 | La veillé du mort, s'acompagnant sur des gongs, deux enfants entonnent un chant funébre |
 | Un musicien entonne sur un mode mineur une harmonie étrange au charme pénétrant |
 | Sacrifice du buffle |
 | Jarres et poteries remplacent souvent la monnaie pour les échanges |
 | La fête des morts : au pied de chaque mat est amené un jeune buffle |
 | Dès que l'enfant Moï peut porter un poids, il prend sur son dos une petite hotte ou un de ses petits frêres |
 | Quatre esclaves. Presque tous nos coolies sont esclaves pour dettes. |
 | Eléphant accroupi. Le cornac porte un chapeau plat en rotin tressé |
 | Le pachyderme sort de l'eau avec l'appréhension manifeste d'attraper un rhume |
Sommaire
Baudesson, capitaine Marie Joseph Auguste Henri, 1867-après 1932
Hanoi, 1901-1906
Sources :
Service historique de l'armée de Terre
Annuaire général de l’Indochine, 1902
Bibliographie :
Au pays des superstitions et des rites. Chez les Moïs et les Chams, par le commandant Baudesson, Paris, Plon, 1932, avec photos de l’auteur.
Entrée gratuite, par Alfred Raquez, Saigon, Claude et Cie, 1903
Le Tour du Monde, 1906
Né à Paris le 15 mars 1867, engagé volontaire en 1886, Baudesson qui est mis à disposition du ministère des Colonies en 1901, rejoint le Tonkin et expose à Hanoi en 1902 les clichés de sa mission du Lang Bian dont il a publié le récit : « Deux ans chez les Moïs ». Baudesson a également été en charge d’une partie des études sur le Transindochinois, ligne de chemin de fer qui relie Saigon à Hanoi, et au-delà, à la Chine. En 1902, il était sous-chef de section au bureau d’études de la ligne Phanrang-Dalat (6e arrondissement de la direction des Chemins de fer de Cochinchine-Annam).
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